Guinée- Orpaillage artisanal : Les réformes engagées par l’UNOG pour le progrès socio-économiques du pays

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Le secrétaire chargé à l’organisation et porte-parole de l’Union Nationale des Orpailleurs de Guinée (UNOG), Moussa Sackoba Kéita, a accordé une interview mardi, 15 mars 2022 à notre reporter, axée sur des réformes engagées au sein de son organisation.

M. Kéita, a rappelé, « l’exploitation artisanale de l’or est un secteur d’activités qui joue un rôle prépondérant dans l’économie de beaucoup de pays africains. C’est ainsi pour donner une place de choix à l’orpaillage artisanal et contribuer au soulagement de l’économie du pays, l’ex président de la République de Guinée, Prof Alpha Condé, en 2016, a fait un appel pour organiser le secteur.

L’ex ministre des mines et de la géologie, Abdoulaye Magassouba, a mis à la disposition de l’orpaillage artisanal, les techniciens du département pour élaborer un document digne de nom reflétant la politique du développement du secteur minier. C’est à l’issue de cela qu’en 2019, durant 04 mois, q’un recensement général de tous les acteurs évoluant dans l’orpaillage artisanal a été fait.

La sous-région ouest africaine se réfère à ce document pour orienter l’exploitation artisanale de l’or. Quand les réformes ont été engagées pour permettre d’accroître la production de l’UNOG, on a procédé à l’installation des bureaux dans les préfectures où l’orpaillage artisanal est pratiqué, avant l’élection d’un nouveau bureau national».

Il a fait savoir qu’aujourd’hui en Guinée, l’exploitation artisanale de l’or est pratiquée dans 13 préfectures du pays notamment Siguiri, Mandiana, Kankan, Kouroussa, Kérouané, Kissidougou, Faranah, Macenta, Beyla, Nzérékoré, Kindia, Télemelé et Gaoual.

Selon le porte-parole de l’UNOG, Moussa Sackoba Kéita, l’UNOG est l’interlocuteur direct entre les producteurs artisanaux de l’or et le gouvernement. Elle a engagé beaucoup de réformes qui s’articulent sur 03 points essentiels à savoir, l’augmentation de la production de l’or, la protection de l’environnement, le dépôt au ministère des mines et de la géologie d’un mémorandum pour autoriser la mécanisation de l’exploitation.

« Sans mécanisation de l’exploitation artisanale de l’or, les acteurs du secteur ne peuvent pas suffisamment subvenir à leurs besoins. La mécanisation permet d’éviter des éboulements et des morts d’Hommes. Nous avons constaté que les exploitants artisanaux de l’or utilisent beaucoup de bois. Les puits dans les mines d’or sont tenus par les bois, ce qui favorise la dégradation de l’environnement.

C’est ainsi qu’on a élaboré un plan de reboisement des zones fortement impactées qui a débuté par Kintian et Doko dans Siguiri. Puisque l’UNOG a une importance capitale pour la protection de l’environnement. Nous avons fait un achat de 20.000 plants pour le reboisement des zones impactées suite à d’exploitation artisanale de l’or.

« La vision de l’UNOG est très grande. Nous voulons passer de l’exploitation artisanale de l’or, au semi-industrielle qui est la mécanisation, puis l’industrielle, pour nous permettre d’avoir un jour une usine, une grande société à l’image de la Société Aurifère de Guinée (SAG), de la Société Minière de Boké (SMB) », a-t-il fait entendre.

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