L’Armée nationale et rebelles du FACT s’affrontent à quelques centaines de kilomètres de la capitale N’Djamena. La peur grandit dans la population.
Des communiqués, des prises de parole, des images, vraies ou fausses, des habitants qui fuient N’Djamena et font des stocks de nourriture. C’est encore un climat d’agitation et de peur qui règne au Tchad ce lundi 19 avril. Certes, des chars et de nombreux militaires sont positionnés samedi à l’entrée nord de la ville. Mais la population s’inquiète face aux affrontements entre l’armée nationale et les factions rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT). Des sources militaires assurent que le président Idriss Déby aurait lui-même dirigé des opérations dimanche.
Les rebelles du FACT ont fait récemment incursion sur le territoire tchadien et annoncent maintenant être en passe de contrôler la province du Kanem après la région du Borkou-Ennedi-Tibesti (BET).
L’état-major de l’armée nationale assure de son côté avoir mis en déroute ces rebelles au terme des violents affrontements samedi 17 avril. L’armée dit même avoir fait 150 prisonniers. Pas de quoi rassurer les habitants : samedi, certaines sources faisaient état de la progression de ces groupes rebelles vers la capitale.
avec AFP