Le mois saint de ramadan, un temps de piété et de repentance pour les fidèles musulmans, est devenu un moment propice pour les commerçants et autres détaillants d’amasser des intérêts indus sur les pauvres citoyens de Guinée.
Certains vont jusqu’à se livrer à la vente des produits impropres à la consommation à vil prix et d’autres chers. Ils inondent à cet effet les marchés des marchandises avariées tels que les boites de conserves, de beurres, de mayonnaises, de lait concentré sucré, de jus…
Ces produits après consommation, ont d’abord des arrières goûts et causent des complications aux consommateurs notamment la diarrhée et les nausées accompagnées de vomissements.
A noter que cet état de fait est récurant à l’occasion de chaque mois de ramadan. Un fait, qui se passe au vu et su des autorités du ministère du Commerce à travers son service de contrôle de qualité.
Cette réalité est une véritable menace pour la santé des populations. C’est pourquoi il est important voire même nécessaire et très urgent que L’Etat prenne ses dispositions pour sanctionner toute personne qui serait coupable de tel comportement.
Pas plus d’une (1) semaine, un père de famille est décédé à Conakry suite à la consommation d’un produit périmé. Il laisse ainsi derrière lui une veuve et plusieurs enfants sans espoir par la faute des commerçants et détaillants cupides, qu’ils veulent à tout prix gagner de l’argent sans penser au bonheur d’autrui.
Les détaillants revendent leurs marchandises en trompant la vigilance de la population. Elles mélangent les marchandises avariées avec celles en normes pour induire les consommateurs en erreur afin de pouvoir les écouler sur les marchés.
Certaines marchandises ont des dates d’expirations d’un (1) an bien lisibles et d’autres n’en ont même pas. Et le plus aberrant est que ces marchandises sont vendues à des prix exorbitants, soit même valeur que celles qui sont en normes. Et nombreux sont des gens qui ne savent pas qu’il y a eu déjà un présumé cas de mort dû à la consommation de ces marchandises avariées.
Henriette Minata Leno pour yodalan.com