Suite à la première rencontre du secrétaire permanent du cadre de dialogue politique et social, Fodé Bangoura, avec les acteurs du secteur du transport, mercredi, 16 juin 2021 à Conakry, l’honorable, maître Pépé Koulemou, avocat de carrière, président du parti Alliance pour le Renouveau National (ARN) et membre du groupe parlementaire alliance patriotique, rencontré par la rédaction de l’AGP vendredi, 18 juin 2021, s’est prononcé sur l’inclusivité et sur quoi portera cette fois le dialogue politique et sociale, afin de trouver une solution aux problèmes auxquels souffrent la classe politique et la société guinéenne.
Pour maître Pépé Koulemou, le cadre de dialogue politique et social initié par le pouvoir en place, est une bonne chose, mais mal organisé. Il doit être cette fois ci inclusif, en faisant intervenir au tour d’une même table tous les acteurs politiques, de la société civile, du secteur syndical, en général tout ce qui concerne la vie de la nation.
Mais, dénonce-t-il, à l’ARN a l’impression que les gens veulent organiser un dialogue sélectif en détournant le sens de l’inclusivité de la participation de tous les acteurs sociopolitiques à ce dialogue. Par le passé, rappelle-t-il, il y a eu plusieurs cadres de dialogue, mais les conclusions de ces dialogues n’ont jamais été mises à exécution. Pour lui, le caractère inclusif du dialogue ne concerne pas le secteur des transports, puisque, dit-il, le transport ne cause pas de problème de nos jours en Guinée. En plus du ministère de la sécurité, il y a un ministère en charge des transports habilité à gérer toutes les questions qui concernent les transports.
« Le peuple de Guinée, en réalité, ne souffre de rien que du malentendu et la cacophonie entre les hommes et la classe politiques. Il y a eu une diversité d’alliances politiques entre les partis de l’opposition. Le problème actuel en Guinée est plus politique que social, en raison principalement du fait que les deux (02) élections notamment législatives et présidentielle soient contestées par ceux-là qui se sont abstenus d’aller aux élections législatives d’une part, et d’autres part ceux qui sont allés à l’élection présidentielle, mais qui contestent les résultats. Le cadre de dialogue doit être bien défini, faire en sorte que le conflit et le malentendu actuel ne concernent pas les secteurs déjà réglementés notamment le transport qui d’ailleurs n’est pas conflictuel en Guinée. Pour l’intérêt du peuple, un parti politique ne doit pas demander un préalable avant de prendre part au dialogue, plutôt c’est au dialogue qu’on discute des différents problèmes afin de trouver des conclusions pour la sortie de crise en prenant en compte toutes les critiques et des propositions. », a fait savoir honorable Koulemou.