Soixante-dix (70) acteurs des structures communautaires formelles et informelles de la ville de Conakry dont 35 agents de protection de l’enfant et 35 agents des associations et d’ONG, des femmes, des leaders communautaires et des religieux, ont bénéficié du 27 au 28 juillet 2021d’une formation de renforcement des capacités, , à l’Institut Nationale de Recherche et d’Action Pédagogique (INRAP) dans la commune de Dixinn.
C’est une formation organisée par l’inspection régionale de l’action sociale et de l’enfance de la ville de Conakry avec l’accompagnement technique et financier de l’Unicef.
Selon le coordinateur régional chargé des questions de l’enfance de la ville de Conakry, Mayo Doré, cette formation vient à point nommé. Puisque, explique-t-il, elle se tient en prélude aux grandes vacances qui s’annoncent. « Nous savons tous que les vacances sont des moments privilégiés pour l’excision des jeunes filles dans les communes de Conakry. Les acteurs seront déployés dans les quartiers pour empêcher ces pratiques dans les communautés à Conakry », a-t-il estimé.
« Durant ces deux (02) jours, les soixante-dix (70) acteurs ont été outillés en technique d’utilisation des boites à images, afin de prendre les dispositions pour le changement de comportements des parents au niveau des femmes et des enfants. Mais aussi, l’habilitation et l’autonomisation des familles contre les pratiques néfastes notamment, le non enregistrement des naissances, les mutilations génitales féminines, l’excision, les mariages d’enfants et les violences basées sur le genre. Ils vont à leur tour, restituer la formation suivie aux Conseils Locaux d’Enfants et Familles (CLEF), aux associations de femmes dans les quartiers des cinq (05) communes de Conakry, pour la lutte contre les violences basées sur le genre », a expliqué monsieur Mayo Doré.
Namary Sylla, assistante sociale dans la commune de Matoto, a fait savoir que la mutilation génitale féminine, est un danger pour la femme. Elle est nuisible à la santé de la femme et à la société. « C’est pourquoi en tant que assistante sociale, après cette formation, je m’engage à lutter contre cette pratique néfaste dans ma commune », a-t-elle indiqué.
Jacob