A l’occasion de l’installation officielle des conseillers nationaux au Conseil National de la Transition (CNT), samedi 05 février 2022, en République de Guinée, Dr Sékou Koureissy Condé, président du parti Alliance pour le Renouveau National (ARENA), membre fondateur de la plateforme l’Union des Partis Politiques (UPP) pour une transition apaisée a, au cours d’une interview accordée, vendredi 04 février, à notre reporter, suggéré que le nombre de conseillers au CNT passe de 81 à 114.
Tout d’abord, Dr Sékou Koureissy Condé a rappelé qu’à la lecture minutieuse des représentativités au CNT actuel, il savait que la société civile d’une manière générale, les syndicats, les associations, les conseils, toutes les organisations confondues représentent 70% au sein du CNT. Par contre, les partis politiques et les forces de défense et de sécurité ne représentent que 18% du CNT.
Ensuite, il a fait savoir que considérant que la transition est éminemment politique, considérant aussi qu’en République de Guinée, ce sont des partis politiques qui concourent à la conquête du pouvoir. Ils ont la proximité des citoyens pour les élections, sont enclins à développer des questions liées à la consolidation de la démocratie dans la société. Les 70% des conseillers au CNT constitués de la société civile, sont apolitiques et non gouvernementales par vocation. Donc, il y a un renversement de rôle.
Avant de faire comprendre, « comme la charte de la transition guinéenne en son article 75 prévoit notre démarche, celle relative à la révision du nombre de conseillers au CNT, ce qui nous amène, nous membres de la plateforme UPP, à nous conformer à l’esprit de cette charte. Nous n’avons fait qu’une proposition par rapport à ce que prévoit la charte de la transition.
Nous demandons au Comité National du Redressement et pour le Développement (CNRD), aux autorités du pays, une augmentation du nombre de conseillers au CNT de 81 à 114. A cet effet, nous avons adressé des lettres au président de la transition, colonel Mamadi Doumbouya, au premier ministre, au ministre de l’administration du territoire et de la Décentralisation et au président du CNT, afin de prendre en compte nos préoccupations ».
Dr Condé a fait croire que la révision sur le nombre de conseillers au CNT est possible à tout moment. « Nous avons l’espoir que ça sera possible, puisqu’il n’y a pas de retard dans cette démarche, même après l’installation officielle des conseillers », a-t-il espéré.