Le Secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie a présidé ce vendredi 4 novembre 2022 à Conakry, l’ouverture des travaux de la réunion de travail entre son département et les sociétés minières en développement en République de Guinée.
Cette rencontre d’une seule journée s’inscrivait dans le cadre de présenter un document rigoureux dénommé « la nouvelle méthode de travail » sur le respect des chronogrammes d’exécutions des travaux par les sociétés minières en République de Guinée.
Dans son discours de circonstance, le Directeur du projet minier, Ibrahima Kalil Kéita, a rappelé que depuis le 5 septembre 2021, il y a eu beaucoup d’actes qui ont été posés dans le cadre de l’amélioration de la gestion du secteur minier en République de Guinée.
« Parmi ces actes posés, il y’a ce qu’on appelle le suivi et le contrôle rigoureux des projets miniers sur le terrain donc, c’est dans ce contexte que cette présentation s’articule suite à notre mission qu’on a effectuée sur l’ensemble du territoire national. Il s’est assorti que 95% des projets miniers sont dans les situations irrégulières. Donc il est de notre devoir d’inviter les responsables des sociétés minières en développement sur place, pour les expliquer un peu ce constat parce-que, cette information concerne tous les projets en développement et les rappeler certaines obligations du code minier guinéen par exemple l’article 15,34. », a-t-il souligné.
Par ailleurs, le directeur des projets miniers invité les responsables des sociétés minières à présenter la nouvelle orientation de la nouvelle méthode de travail.
Pour Mata Barry, Directrice des relations extérieures de la société Dynamic Mining, cette réunion de travail est très importante et elle permet aux uns et autres de savoir les problèmes auxquels ils ont été confrontés ou ils sont confrontés.
« Vous savez, c’est aussi un rappel des obligations des sociétés minières concernant tout ce qui est dans le code minier et surtout les points sont accentués sur le respect du chronogramme ; ce qui est très important, parce que le respect du chronogramme c’est quelque chose qui tient à cœur au niveau de toutes les sociétés minières tout comme le département des mines et de la géologie. Concernant des manquements, c’est vrai néanmoins 64% des sociétés sont dans le délai du respect du chronogramme, pour le respect du chronogramme, il y’a beaucoup d’éléments qui rentrent en compte non seulement, il peut avoir des cas de forces majeurs qui peuvent de fois bouleverser le chronogramme certes qui n’arrange pas les sociétés y compris le département des mines donc, à cet effet, nous sollicitons l’accompagnement du ministère des mines et de la géologie pour nous aider à faciliter l’obtention des autres documents administratifs auprès des autres départements ministériels ».
Avant de lancer officiellement les travaux, le Secrétaire Général du ministère des mines et de la géologie, M. Bachir Camara, a fait savoir que l’essentiel de cette rencontre était de rassurer les partenaires et leur faire comprendre que le département des mines et de la géologie comprend leurs problèmes tout en leur rappelant qu’il y a aussi des règles à suivre pour qu’elles (Sociétés minières) viennent vers le ministère des mines afin de résoudre leurs problèmes de manquements.
« Nous, s’il y a des problèmes et des manquements par rapport à la règle, c’est une première partie, deuxième parties c’est dans le cadre de suivi de leurs travaux. On voudrait travailler avec eux main dans la main pour nous rassurer que chacun en ce qui le concerne effectue son travail, suivant le chronogramme qui a été validé, suivant le plan de décaissement qu’ils ont mis à la disposition de l’administration, suivant les études de faisabilité pour nous rassurer que ces projets ne vont plus rester dormant. C’est en ces mots qu’on veut rappeler à nos partenaires comment on peut travailler ensemble pour le futur. » a indiqué M. Bachir Camara.
Ibrahima Limbita Camara pour yodalan.com