Les discussions entre autorités de la transition et forces vives Guinée ont démarré lundi 13 mars 2023 à Conakry, précisément au centre islamique de Donka dans la commune de Dixinn, sous les bonnes hospices des leaders religieux.
Après avoir entretenu les camps rivaux, c’est-à-dire les forces vives et les membres du Gouvernement, le premier Imam de la grande mosquée Fayçal s’est confié aux médias à leur sortie de la salle de discussion.
‘’On a dit cette fois-ci nous n’accepterons jamais de régler la situation guinéenne dans la rue, dans l’anarchie, s’insulter, tuer et casser, non. Nous sommes des êtres humains, nous sommes guinéens, patriotes. Si on ne pratique pas un même parti politique, mais nous vivons dans la même patrie. Nous devons être patriotes. Nous ne laisserons jamais un groupe faire ce qu’il veut dans notre pays maintenant. Les chefs religieux ont décidé de les appeler autour de la table. Mais, la discussion était hors politique pour nous. Parce que les discussions politiques, ils vont dire le matin c’est rouge, la nuit ils vont vous présenter le noir. Ce n’est pas permanent ni stable politique. Mais, la patrie est stable et éternelle. la religion aussi doit être stable. Nous avons donné notre engagement aux deux côtés pour qu’ils restent derrières la vérité, derrière la sincérité, derrière l’engagement pris ou bien la convention, si on tombe d’accord sur la convention, aucune des parties ne doit changer à sa manière. C’est une rencontre et on va continuer’’, a expliqué Elhadj Mamadou Saliou Camara au sortir de la rencontre.
Après une heure de discussion, les différents acteurs se sont quittés sans dire exactement ce qui a été décidé dans la salle.
Pour revenir autour de la table, les forces vives exigent la présence d’Abdoul Sacko, coordinateur des forces sociales de Guinée, une plateforme de la société civile, membre des forces vives de Guinée (FVG).
Oumar Conté pour yodalan.com