Durant tout le mois saint de ramadan, les prix des denrées alimentaires sur les différents marchés de la capitale n’ont pratiquement pas varié. Au marché de Madina, le plus grand du pays, le constat révèle que les denrées n’ont pas connu de hausse.
Ainsi, les prix des denrées alimentaires que yodalan.com mentionne dans cet article varient en fonction de la qualité et de la quantité. Le sac de riz Bangladesh de 50kg coûte 270 000 GNF soit 6 500 GNF le kg et le riz blanc de qualité moyenne se vend à 250 000 GNF soit 5 500 GNF le kg. Quant au riz parfumé de 25kg, il se négocie à 210. 000 GNF.
En ce qui concerne le sac de sucre de 50kg, il se vend à 360 000 GNF soit 8 500 GNF le kilo. Et le sucre en morceaux se négocie à 80 000 GNF, le carton.
Quant au sac de lait en poudre de 50kg, il est vendu à 970 000 GNF soit 7 500GNF le kg. Cependant, le carton de lait en sachet se discute entre 170 000GNF et 190 000GNF, selon la qualité.
Pareille que le carton de sardine qui se négocie entre 460 000 et 500 000GNF soit 6 000 GNF l’unité. Le carton de corned-beef, varie entre 240 000 et 260 000 GNF, selon la qualité. La boîte de beurre de 4,5kg se vend entre 310 000 et 470 000 GNF.
La datte, une denrée très convoitée pendant ce mois, le kg se vend entre 13 000, 18 000, et 20 000 GNF, selon la qualité.
Le prix du thé varie entre 15 000GNF et 20 000. Quant au Nescafé, il se vend à 215 000 GNF le carton, soit 15 000 GNF le paquet.
Le sac de pomme de terre se discute entre 140 000 et 150 000 GNF, soit 10 000 GNF le kilo. Le sac d’oignon se vend à 260 000 GNF et celui de la poudre de manioc de 50kg s’achète à 350 000 GNF, soit 6 000 GNF le kg.
Par ailleurs, le carton de la grosse boîte de purée de tomate s’achète à 480 000 GNF, soit 40 000 GNF l’unité. Le carton du cube d’assaisonnement se vend entre 440 000 et 460 000 GNF, selon la qualité.
En ce qui concerne la mayonnaise, la grosse boite d’un litre Bama, se négocie à 125 000 GNF. Le carton du lait en boite se discute entre 430 000 et 440 000 GNF.
Le bidon de 20 litres de l’huile d’arachide coûte 300 000 GNF et celui de 10 litres 155 000 GNF. Par contre, le bidon de 20 litres de l’huile de Palm se vend à 280 000 GNF et celui de 10 litres à 150 000 GNF. La grosse boîte d’un litre de pâte d’arachide s’achète à 75 000 GNF.
Quant aux jus en canettes, le carton de Sagiko, s’achète à 150 000 GNF soit 8 000 GNF l’unité et celui de petite taille s’achète 70 000 GNF soit 3 500 GNF l’unité.
Le kilo du bisap coûte 30 000 GNF, celui du gingembre 15 000 GNF et le kilo du pain de singe se vend à 7 000 GNF.
Le kilo du piment sec est vendu à 15 000 GNF et le frais se pèse à 25 000 GNF, le kg. Le kg de viande est vendu à 60 000 GNF.
Enfin, le poisson fumé (konkoé) se vend comme suit :
Trois konkoé de grosse taille sont vendus à 200 000 GNF, cinq de taille moyenne à 100 000 GNFet quatre petites tailles à 50 000 GNF.
Quant au poisson frais, il se négocie aussi en fonction de la qualité. Selon une vendeuse, le carton des petits poissons (gbala) peut se vendre à 370 000 GNF et celui des gros (banani ou kouta) souvent utilisés dans les repas de cérémonie se discutent entre 710 000 et 800 000 GNF.
Il faut préciser que cette stabilité des prix est très appréciée par les ménages. “Honnêtement, je m’attendais à l’augmentation des prix des aliments à l’approche du Ramadan. Donc, voir que cela n’est pas le cas est une bonne chose. Mais, ce serait encore mieux si les prix baissaient d’au moins 5% comme dans les autres pays”, a déclaré une ménagère rencontré à matoto.
De son côté, Maya Fofana invite la ministre du Commerce à prendre des mesures strictes pour continuer à stabiliser le prix des denrées de première nécessité et lutter contre les spéculations auxquelles se livrent certains commerçants.