Cet ouvrage de 154 pages est répartie en 3 volets à savoir : un premier qui parle de l’adolescence de l’auteur, le deuxième évoque entre autres, le développement des affaires de l’auteur et ses rapports avec l’ancien président feu Général Lansana Conté et la 3ème partie parle de la vie politique de l’homme qui aura été, pendant une bonne partie du règne de Lansana Conté, le conseiller et l’homme de confiance de l’officier du 3 avril 1984.
« Je suis vraiment heureux aujourd’hui parce que, même si je mourrais aujourd’hui, je peux dire que j’ai laissé un héritage. Dieu m’a donné les enfants, il m’a donné les moyens et m’a permis de vivre longtemps pour relater tout ce dont j’ai été témoin en République de Guinée. Je disais que j’ai fait ça pour briser le mythe entre moi et la population guinéenne. Il y a beaucoup qui ont dit que j’ai une diablesse qui me donne l’argent toutes les nuits du jeudi, d’autres disent que j’ai une machine ou que c’est Lansana Conté qui m’a remis l’argent, j’entends tout. Il fallait que j’explique réellement comment j’ai travaillé et réussi cette richesse. C’est vrai qu’à côté, ma famille notamment l’honorable, a toujours été à mes côtés pour m’aider à penser et à réaliser tout ce que je propose. Je suis libéré dans l’esprit, parce que j’estime que le guinéen est de bonne foi et comprendra. (…). Si je me reprochais de quelque chose, je crois que je n’allais pas écrire », a dit Mamadou Sylla, auteur de l’ouvrage «l’homme et son destin».
Venus prendre part à la cérémonie de présentation de cet ouvrage, les anciens premiers ministres Lamine Sidimé, Ahmed Tidiane Souaré, ainsi que le président du Conseil National de la Transition, Dr Dansa Kourouma ont tous témoigné de la bonté, de la sagesse et surtout de l’amour du pays qui anime Mamadou Sylla.
Dr Dansa Kourouma dira, dans ce sens, que « Mamadou Sylla est un homme de paix, c’est un patriote ».
Pour l’intérêt de la Guinée, cet homme« ne regarde pas les questions économiques, il agit après il demande ». C’est pourquoi, a-t-il souligné,« des gens comme lui, doivent être célébrés, pas traînés dans la boue ».