La fête internationale du travail célébrée lundi 1er mai 2023 au stade de 28 septembre à Conakry, a réuni l’ensemble des responsables syndicaux ainsi que leurs mandants autour du thème « Dialogue Social pour une Justice Sociale et Durable ‘’.
Présente à cette cérémonie commémorative, la Secrétaire Générale du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Mme Kadiatou Bah a livré ses impressions concernant cette journée festive et de revendications.
Pour elle, chaque année, le mouvement syndical, a le devoir à l’endroit des travailleurs, de déposer une plateforme revendicative à l’intention des autorités dans laquelle dit-elle « nous avons des préoccupations au nom des travailleurs notamment ceux du public et privé 》, a-t-elle indiqué.
S’agissant de la situation des contractuels de l’éducation qui menacent de bouder les cours si les arriérés de salaire ne sont pas payés, la Secrétaire générale du SLECG, a déploré le « le non-respect » par le gouvernement, du protocole d’accord signé pour l’engagement des contractuels et agents de santé à la fonction publique.
« C’est avec le cœur serré que je parle de ce sujet, parce qu’un des ponts retenus dans le protocole d’accord que nous avons signés avec le gouvernement, le 05 avril 2022, faisait mention de l’engagement de ces jeunes à la fonction publique », a-t-elle regretté.
Poursuivant, elle a signalé que ces enseignants contractuels ont sauvé l’éducation guinéenne depuis plus de 10 ans : « Ils n’ont pas de contrat et nous avons fait tout avec les gouvernements successifs pour leur engagement, mais impossible », a fait savoir Kadiatou Bah.
Ainsi, dit-elle, « nous allons mettre sur la table de négociation avec le gouvernement comme préalable, l’engagement de ces contractuels et agents de santé à la fonction publique ».
Amadou Bah pour yodalan.com