Le procès des évènements du 28 septembre 2009 a repris ce mardi 02 mai 2023, au tribunal de première instance de Dixinn, délocalisé à la cour d’appel de Conakry.
Pour audience de cette semaine, c’est Oumar Dioubaté, une partie civile, qui comparaît à la barre pour parler de son amertume. Dans sa déposition devant le tribunal, ce témoin des douloureux évènements de 2009, affirme avoir perdu sa mère au stade le jour de l’évènement.
‘’Ma maman est partie le matin au stade, mais elle n’est pas allée avec son téléphone, parce qu’elle a laissé son sac à la maison. Un membre du bureau de la jeunesse du RPG du nom de Guirassy m’a dit qu’il l’a vu à l’entrée du stade, mais depuis, nous n’avons pas eu de ses nouvelles (…). Deux jours après, quand j’ai appris que des corps se trouvaient à Donka, je suis allé, il y avait beaucoup de corps en état de putréfaction, mais je ne l’ai pas vu là-bas. C’est le lendemain quand nous sommes partis à la mosquée Fayçal, que mon grand frère a reconnu le visage de ma maman, parmi ceux qui étaient là’’, a-t-il relaté en sanglots, brandissant une photo de sa mère couchée à même le sol.
Mouminy Sow pour yodalan.com
Procès du 28 septembre: Oumar Dioubaté raconte comment il a perdu sa chère mère!
Le procès des évènements du 28 septembre 2009 a repris ce mardi 02 mai 2023, au tribunal de première instance de Dixinn, délocalisé à la cour d’appel de Conakry.
Pour audience de cette semaine, c’est Oumar Dioubaté, une partie civile, qui comparaît à la barre pour parler de son amertume. Dans sa déposition devant le tribunal, ce témoin des douloureux évènements de 2009, affirme avoir perdu sa mère au stade le jour de l’évènement.
‘’Ma maman est partie le matin au stade, mais elle n’est pas allée avec son téléphone, parce qu’elle a laissé son sac à la maison. Un membre du bureau de la jeunesse du RPG du nom de Guirassy m’a dit qu’il l’a vu à l’entrée du stade, mais depuis, nous n’avons pas eu de ses nouvelles (…). Deux jours après, quand j’ai appris que des corps se trouvaient à Donka, je suis allé, il y avait beaucoup de corps en état de putréfaction, mais je ne l’ai pas vu là-bas. C’est le lendemain quand nous sommes partis à la mosquée Fayçal, que mon grand frère a reconnu le visage de ma maman, parmi ceux qui étaient là’’, a-t-il relaté en sanglots, brandissant une photo de sa mère couchée à même le sol.
Mouminy Sow pour yodalan.com