Le vice-président de la Banque Mondiale de l’Afrique et du Centre a fait l’état des lieux suite à son séjour de trois jours à Conakry. En marge de ce séjour, Ousmane Diagana a rencontré plusieurs membres du gouvernement dans le cadre d’un travail en vue d’un financement prochain des projets des différents secteurs. Il a échangé sur les engagements de la Banque mondiale à accompagner les reformes nécessaires pour une économie résiliente et performante au service des populations.
A la fin de son séjour, il a voulu partager les grandes conclusions de sa visite, ainsi que les orientations de l’appui de la Banque mondiale pour les prochaines années, a constaté Laguinee.info à travers une de ses reporters.
En face d’un parterre de journalistes, Ousmane Diagana a apprécié les efforts engagés par les autorités guinéennes sous cette transition en vue de rehausser l’économie du pays.
« Nous avons une équipe forte et expérimentée. Je suis très honoré de travailler avec eux dans l’intérêt de la population guinéenne. Nous avons suite à une pause depuis les événements du mois de septembre, faire une évaluation pour voir dans quel contexte pour reprendre de façon intégrale nos partenariats avec la Guinée. Ce travail a été fait par le technicien de la banque mondial. Le 3ème objectif, c’est de pouvoir échanger avec les ministres sectoriels et tous les responsables qui sont impliqués dans la gestion de notre organisation. Comment faire en sorte que cette organisation et des résultats rapides à travers non seulement, les éditions dans le calendrier qui communiquent chaque année des projets surtout par des résultats qui peuvent également impacter positivement », a expliqué Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale-zone Afrique.
A sa prise de parole, Moussa Cissé, le Ministre de l’économie et des finances, a salué l’engagement de la Banque mondiale, qui a mis 200 millions de dollars pour le développement du secteur de l’eau à Conakry et à l’intérieur du pays. « Et je pense que c’est à l’actif du vice-président. La Guinée est résolument engagée. Je pense que nous sommes inscrits dans la dynamique de l’amélioration des indicateurs macro-économiques, ce qui est une base fondamentale. Parce que, quand les indicateurs macro-économiques sont (améliorés), cela facilite aussi pour le vice-président pour défendre au niveau de la Banque mondiale. N’oubliez pas qu’il est à la tête de nombreux pays avec une enveloppe de 40 millions de dollars. Ça mérite d’être salué pour effectuer un déplacement à Conakry pour voir de visu ce que nous sommes en train de faire », a-t-il fait savoir.
Amadou Diallo pour yodalan.com