Le conseil du patriarche de N’Zérékoré a animé une conférence de presse mardi, 26 mars 2024 au siège du patriarcat pour éclairer la lanterne de l’opinion publique sur l’accusation portée à l’encontre du patriarche.
Selon le conseil du patriarche, le président de la délégation spéciale de la commune urbaine de N’Zérékoré, M. Fassou Goumou accuse le patriarche Lambert Goïkouya ZOGBELEMOU d’avoir reçu 100 millions GNF des mains du premier ministre Amadou Oury Bah lors de la visite des notables de la forêt à Conakry et il n’a donné que des modiques sommes aux membres de sa délégation pour empocher le reste de l’argent.
Pour le secrétaire général de la notabilité, Edmond Gamy Zogbelemou, le président de la délégation de la commune urbaine de N’Zérékoré, Fassou Goumou, s’est transformé en porte-flambeau de la pagaille à N’zérékoré par les diffamations qu’il est en train de faire à l’endroit du patriarche en disant que ce dernier a reçu la somme de Cent millions (100.000.000 GNF) lors de leur déplacement à Conakry.
Plus loin, M. Edmond Gamy Zogbelemou a précisé que M. Fassou Goumou est allé jusqu’à dire que le patriarche Lambert Goïkouya ZOGBELEMOU n’a donné que des miettes aux autres qui l’ont accompagné et il a gardé le reste. Il se pose les questions de savoir combien M. Fassou à Conakry ? Est-ce qu’il a un document qui prouve réellement que le patriarche a reçu 100.00.000 GNF ?
Le secrétaire général du patriarcat a souligné que le patriarche est parti à Conakry au nom de toute la forêt pour féliciter son fils car, selon lui, quand on est patriarche et qu’un fils du pays est promu premier ministre, il est de son devoir d’aller le féliciter et non pour avoir de l’argent.
Rencontré juste après la conférence du conseil du patriarche, le président de la délégation spéciale de la commune urbaine de N’Zérékoré, Fassou Goumou, a nié toutes les allégations mises à son actif contre le patriarche. Il a affirmé haut et fort qu’il n’a jamais déclaré que le patriarche a reçu une somme d’argent des mains du premier ministre Amadou Oury Bah.
Amirou Goumou pour yodalan.com