Ce jeune orphelin s’appelle Amara Balamou, élève de la 8ème année qui a été contraint d’abandonner l’école à cause d’une tumeur au niveau de sa tête. Orphelin de père et de mère, le petit Amara vit aujourd’hui chez sa tante à N’Zérékoré ville dans l’espoir de recouvrer sa santé et vivre une vie normale comme les autres enfants de son âge.
Rencontré jeudi, 27 juin 2024 par notre reporter, le petit Amara Balamou est revenu sur les circonstances dans lesquelles il a contracté cette maladie qui le ronge.
‘’Cette maladie a commencé depuis longtemps. Au début, c’était comme une boule. Et la boule augmentait de volume au fur et à meure. Je suis allé montrer aux vielles personnes de la localité dans laquelle je vivais et elles m’ont rassuré que ça va disparaître. Je leur ai dit mais si tel est le cas, pourquoi la boule augmente de volume et me démange autant ? C’est dans ces circonstances que le mari de ma tante est venu me prendre pour N’Zérékoré ville afin de trouver un traitement propice’’, s’est-il lamenté.
Après plusieurs traitements infructueux dans les structures sanitaires de N’Zérékoré, les parents adoptifs du petit Amara lancent un appel au gouvernement guinéen et aux personnes de bonne volonté pour sa prise en charge sanitaire.
‘’A travers vous, nous sollicitons que le gouvernement à sa tête le président Mamady Doumbouya, les organisations et les personnes de bonne volonté nous viennent en aide. Comme vous pouvez le voir, on a été obligé d’isoler l’enfant pour ne pas que ces jeunes frères soient contaminés. Parce que ce sont des microbes qui se trouvent dans la plaie. Mais nous faisons de notre mieux pour qu’on le lave chaque matin. Il y a quelqu’un ici qui nous aide aussi pour le laver. Parce quand on l’a envoyé à l’hôpital, ils nous ont demandé de payer trois cent soixante mille francs guinéens (380.000 GNF) pour chaque séance de traitement. Et la plaie doit être lavée et nettoyée tous les deux (02) jours. Vraiment ce n’est pas facile pour nous’’, ont-t-il expliqué
En attendant une réaction positive du gouvernement et/ou des personnes de bonne volonté, le jeune Amara Balamou continue de supporter sa douleur sous le regard impuissant de ses parents adoptifs.
André Loupou Lamah pour yodalan.com