Le premier ministre, chef du gouvernement M. Amadou Oury Bah, a présidé mercredi 10 juillet 2024, la clôture des travaux de validation de la Politique Nationale de l’Emploi ( PNE), initiée par le ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi
Cette cérémonie a connu la présence des membres du gouvernement, les diplomates accrédités en Guinée, le gouverneur de la Banque centrale, et la coordinatrice résidente du système des Nations unies en Guinée.
A cette occasion, le Directeur national de l’emploi et de l’entrepreneuriat, Elhadj Mamadou Diallo, a fait savoir que « cette politique de l’emploi sur laquelle nous avons travaillé durant une certaine période a réuni durant deux (2) jours, près de 90 personnes issues de toutes les catégories professionnelles, du gouvernement et les partenaires sociaux. La politique nationale de l’emploi porte une vision, celle d’une Guinée ou chaque citoyen en âge de travailler peut accéder à un emploi productif et décent qui lui permet de contribuer ainsi au développement d’une économie inclusive et durable ».
De son côté, la ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Aminata Kaba, a indiqué que la politique nationale de l’emploi vise à matérialiser la ferme volonté du Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya, de créer un environnement favorable aux investissements, à améliorer l’attractivité de notre pays, à bâtir des institutions fortes et résilientes, permettant ainsi la création d’emplois décents et durables pour nos concitoyens.
« En Guinée, le chômage touche environ 35% de la main-d’œuvre avec une majorité d’emplois informels, la précarité et la pauvreté dans l’emploi, ce qui confirme la nécessité de se doter d’une politique nationale de l’emploi, essentielle pour guider les politiques et programmes de développement de notre pays ».
Pour terminer, la ministre Aminata Kaba a rappelé que « donner à notre jeunesse d’emplois décents et durables est une priorité absolue du gouvernement conformément à la vision du Chef de l’État, le général Mamadi Doumbouya qui place le social au cœur des chantiers de la transition et apporte une attention particulière à la question d’insertion socio-économique dans notre pays.
Dans son discours de clôture, le premier ministre, chef du gouvernement, M. Amadou Oury Bah a souligné : « Nous ferons en sorte que notre politique nationale de l’emploi ne soit pas qu’un simple document de planification, puisqu’elle est le fruit d’un engagement collectif pour construire un avenir ou chaque Guinéen à la possibilité ou aura la possibilité de réaliser son potentiel, où le travail n’est pas simplement une source de revenus mais aussi un levier pour l’épanouissement personnel et la dignité humaine ».
La politique nationale de l’emploi que nous validons aujourd’hui, dit-il, va nous donner un cadre solide pour relever des défis à savoir : La promotion d’un emploi décent et productif, le renforcement de l’adéquation des compétences et de l’employabilité de nos jeunes en particulier les jeunes déscolarisés, favoriser le développement des entreprises et la formalisation des petites et moyennes entreprises en particulier à travers l’appui à l’entrepreneuriat et à l’auto-emploi. Aussi, accélérer les mesures actives d’insertion dans l’emploi des groupes vulnérables, renforcer la gouvernance du marché de l’emploi, le dialogue social et le système d’information du marché de travail, favoriser également l’équité pour l’accession à l’emploi en ce qui concerne les territoires, les villes et les zones rurales.
Poursuivant, Bah Oury a déclaré que ces défis sont des orientations stratégiques qui ne resteront pas comme des mots sur le papier.
Par ailleurs, le chef du gouvernement a rappelé que « le fort taux de migration clandestine que nous enregistrons est une indication pour nous dire que nous avons tardé à mettre en œuvre une politique nationale de l’emploi, donc nous remercions les ministres qui ont été les initiateurs et qui nous ont permis aujourd’hui d’avoir ce cadre de référence.
« 2024-2030 sera une période d’une véritable transformation de la Guinée, car les espoirs existent, les potentialité sont là. En juillet 2025, la crise énergétique que nous sommes en train de vivre aujourd’hui, sera un lointain souvenir pour la très grande majorité de nos compatriotes », rassure le premier ministre.