Plusieurs agents des services chargés de l’application des lois issues des forces de sécurité et de la défense (Police, Gendarmerie, Douanes, Environnement, justice) sont à l’école de l’Interpol du 23 au 27 septembre 2024.
Il s’agit de la formation nationale des points focaux sur le programme des armes à feu et la recherche des fugitifs. Elle est organisée par le bureau régional Interpol pour l’Afrique de l’ouest basé à Abidjan.
C’est la salle du 28 septembre du palais du peuple de Conakry qui sert de cadre à cette formation.
Durant ces trois jours ces agents seront formés sur :
– La connaissance générale de l’organisation internationale de police criminelle (OIPC- Interpol), une organisation qui a plus de 100 ans d’existence depuis sa création en 1923;
-Le statut juridique de l’organisation;
-Les notices de diffusions d’Interpol;
-Le programme général d’Interpol sur les armes à feu (le trafic et le traçage des armes à feu);
-Le lien entre la criminalité transnationale organisée, le trafic d’armes et les conflits armés;
En fin la recherche des fugitifs.
M.Yaya Camara, commissaire principal de police, est expert de l’organisation internationale de police criminelle mise à disposition par la République de Guinée en service au bureau régional Interpol.
« Nous sommes là ce matin pour former les services chargés de l’application de la loi de la République de Guinée sur le programme de Interpol sur les armes à feu et la recherche des fugitifs. Vous savez aujourd’hui tous les problèmes socio-économiques et le grand banditisme dans les pays d’Afrique de l’ouest en général sont causés par les armes à feu. Alors c’est de dérouler le programme, l’expertise d’interpool en matière d’enregistrement des armes, le traçage des armes et savoir où ces armes sont venues, de quelle origine pour aider vraiment les services chargés de l’application des lois à élucider les enquêtes liées aux armes à feu dans notre pays », a-t-il indiqué.
Se réjouissant de cette opportunité, le commissaire divisionnaire de police Bakary Diakité, et chef du bureau national d’Interpol Conakry, se réjouit de la tenue de cette formation.
Pour lui, « Nul n’est sans savoir que la recrudescence de la criminalité transnationale dans la sous-région ouest africaine est devenue un problème pour tous les États membres. C’est pour palier à ce phénomène et renforcer les capacités de nos services chargés de l’application de la loi que le secrétariat général d’Interpol organise cet atelier.
Ma satisfaction est très grande. Parce que pouvoir réunir une vingtaine de cadres des services chargés de l’application de la loi pour les outiller de cette nouvelle technique. C’est un grand avantage pour notre pays car à leur retour dans leurs services respectifs, ils pourront faire une restitution à grande échelle qui pourra aider les différents services à faire face à ce phénomène de circulation et de trafic illicite des armes à feu », a conclu M. Bakary Diakité.
Aminata Camara pour yodalan.com