Interview de Grenville Cross au sujet de la loi de sécurité nationale pour Hong Kong

91

Récemment, l’Assemblée populaire nationale (APN) a adopté une décision pour légiférer sur la protection de la sécurité nationale à Hong Kong. Beaucoup se demandent si l’APN a le droit de procéder ainsi. Est-ce que c’est le cas ? Écoutons ce que dit l’ancien procureur en chef de Hong Kong.

« L’Assemblée populaire nationale est bien sûr l’organe ultime du pouvoir de l’État, en vertu de la Constitution chinoise. Elle peut promulguer des lois pour n’importe quelle partie du pays, y compris les lois sur la sécurité nationale. L’APN n’a permis à l’autorité d’adopter ses propres lois sur la sécurité nationale que comme agent. Elle a donc fait confiance à Hong Kong en tant qu’agent pour agir en son nom pour promulguer ces lois. Et l’APN attend patiemment comme le reste du pays depuis 23 ans. Pour que cela soit fait. Donc, il s’agit d’être raisonnable à ce sujet. Mais rien ne s’est passé. Comme je l’ai dit, cela a été évoqué l’année dernière lorsque les meneurs du mouvement de protestation local ont profité de l’écart dans la loi pour exploiter la situation et tenter de déstabiliser le pays. Donc, dans ces circonstances, très clairement, l’APN n’avait d’autre choix que d’intervenir et d’agir. Très clairement. Aucun autre pays au monde ne permettrait qu’une situation se présente dans laquelle une partie du pays n’a pas de loi sur la sécurité nationale. Et lorsque cette situation est exploitée par des éléments qui s’opposent au pays lui-même, et effectivement par des forces étrangères, aucun pays ne tolérerait cette situation. Les États-Unis ne le feraient pas, le Royaume-Uni ne le ferait pas, le Canada ne le ferait pas, et la France ne le ferait pas. Alors pourquoi la Chine devrait-elle être le seul endroit au monde ? Ce serait le seul pays qui permettrait à une partie de sa nation de ne pas avoir de lois sur la sécurité nationale », a déclaré Grenville Cross, ancien procureur en chef de Hong Kong.

Espace publicitaire 468×60