Guinée : Les réformes engagées par le DG Ibrahima Sory Bangoura au Conseil Guinéen des Chargeurs

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 Rencontré par nos reporters au siège social du Conseil Guinéen des Chargeurs (CGC) sis au quartier Cameroun dans la commune de Dixinn à Conakry, le Directeur Général (DG) du CGC, Ibrahima Sory Bangoura, a évoqué les réformes engagées depuis sa nomination au CGC depuis la prise du pouvoir par le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD).

A l’entame, il a rappelé, « à ma prise de fonction au CGC, j’ai hérité d’une direction qui avait l’ambition de décoller, même s’il manquait des bons managers. Nos prédécesseurs avaient commencé à réaliser les heures de stationnement au niveau de Tamagaly, Cissela et Koulémali qui constituent les infrastructures de facilitation pour les frets et les chargeurs.

Quand on est arrivés, nous avons emboîté le pas. Il faut finaliser ces heures de stationnement. Dans deux (02) ou trois (03) semaines, les heures de stationnement au niveau de Koulémali seront connues et mises à la disposition des chargeurs, surtout des chargeurs maliens ».

Il a aussi déclaré, « quand je suis arrivé au CGC, il manquait beaucoup de choses. La situation des travailleurs n’était pas reconnue. Ils n’étaient pas bancarisés. Ils étaient payés au billetage. Ils n’avaient pas une prise en charge sanitaire. Les contrats n’étaient pas faits en bonne et due forme. Il ne fallait pas rester comme ça. Il fallait foncer vers les réformes auxquelles le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya m’a confiées.

Nous avons procédé à un diagnostic pour connaître à quel genre de personnel nous avons à faire. Nous avons eu beaucoup d’entrepreneurs en souffrance qui avaient commencé à travailler sur les heures de stationnement du CGC. Ils avaient signé des contrats avec des montants qui ne pouvaient pas finaliser les heures de stationnement ».

Avant de préciser les réformes apportées en tant que nouvelle équipe du CGC. « Nous avons essayé d’envoyer les travailleurs du CGC à la banque pour le payement de leurs salaires. Nous avons pensé à mettre les travailleurs dans une situation de prise en charge sanitaire. Nous avons mis en place un cahier statistique des chargeurs. Nous avons travaillé pour réserver une facilité pour le fret malien.

A notre arrivée, la Guinée a bénéficié d’un marché pour le transport de 30.000 tonnes du coton malien que le pays cherchait, il y a de cela longtemps. Nous sommes en train de mettre en place une procédure pour que dans les prochains jours, cela augmente jusqu’à 100.000 tonnes de coton, pour  fidéliser le Mali à rester après l’embargo.

Pour qu’on puisse faire un travail appréciable et mettre à la disposition des chargeurs guinéens ou d’autres pays, on a fait appel aux entrepreneurs qui avaient commencé à travailler sur les heures de stationnement du CGC, pour faire une évaluation de la situation. Puisqu’on a compris que ces entrepreneurs ont signé des contrats avec des montants qui ne peuvent pas finaliser les heures de stationnement ».

 

Jacob G

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