Guinée: Charles Wright ordonne des poursuites judiciaires contre les conseillers communaux de Mamou et de 8 autres localités
Dans une correspondance rendue publique ce lundi 29 août, le ministre Charles Wright a ordonné aux procureurs généraux près les Cours d’appel de Conakry et Kankan d’engager des poursuites judiciaires contre les membres de 9 conseils communaux dissouts. Ces élus locaux sont soupçonnés de détournement de fonds.
Alphonse Charles Wright est décidé à en finir avec les mauvaises pratiques dans les collectivités locales. Il donne de nouvelles injonctions aux fins de poursuites judiciaires pour des faits présumés de détournement contre plusieurs conseillers communaux.
‘’En application des dispositions de l’article 37 du Code de procédure pénale, il vous est enjoint par la présente versée au dossier de la procédure d’engager des poursuites judiciaires pour des faits précités », indique-t-il.
Les élus visés par ces poursuites judiciaires relèvent de la commune urbaine de Mamou, des communes rurales de Tignébakoro dans la préfecture de Siguiri, de Ouré-kaba et Konkouré dans la préfecture de Mamou, de Mankountan à Boffa, de Tanénè à Dubréka, de Tormelin dans la préfecture de Fria ainsi que de Kolaboui et Tanénè dans la préfecture de Boké.
En effet, rappelle le garde des sceaux, ‘’par décret D/2022/0399/PRG/CNRD/SGG du président de la transition portant dissolution des Conseillers communaux rendu public le samedi 27 août 2022, il est reproché aux mis en cause les faits de mauvaise gestion et de détournement des ressources nécessitant les enquêtes fournies dans le cadre de la détermination de l’étendue des préjudices et des responsabilités pénales individuelles dans le cadre de la moralisation de la vie publique et la lutte contre l’impunité’’.
“Conformément à l’article 37 du Code de procédure pénale, je vous enjoins d’engager ou de faire engager les poursuites judiciaires ou de saisir la juridiction compétente de telles réquisitions écrites que nous jugeons opportunes dans le cadre de la mise en œuvre de la politique pénale de notre institution’’, souligne M. Wright.
Le ministre de la justice et des droits de l’homme, dit attacher du prix à l’exécution de son instruction.
G. Jacob