À l’instar des autres pays du monde entier, la République de Guinée a célébré ce mercredi 8 mars, la journée internationale des droits des femmes sur l’esplanade du palais du peuple.
Ce 8 mars a connu une forte mobilisation des femmes. C’était en présence du Premier ministre, Bernard Goumou, du Président du CNT, Dr Dansa Kourouma, de la ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, de la gouverneure de la ville de Conakry, des représentants des institutions nationales et internationales et de plusieurs autres personnalités du pays
Dans son discours qu’il a adressé aux femmes, le Premier ministre, Dr Bernard Goumou a d’abord promis à ces femmes, de transmettre leurs doléances au président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya qui a fêté avec les femmes de l’intérieur du pays.
« J’ai suivi avec intérêt vos doléances. Elles seront transmises fidèlement au Président de la transition. Nous ne vous dirons jamais qu’en 24 mois que nous allons faire face à tous nos problèmes mais les préoccupations essentielles de base seront traitées avec diligence par le CNRD et le gouvernement », va-t-il promis.
Cependant, poursuivant son discours, le PM les a aussi invitées à parler à leurs maris sur la nécessité d’éviter les escalades et de s’inscrire dans la logique du rassemblement et du dialogue. « La Guinée a été portée par les femmes. Vous devriez continuer à jouer ce rôle de stabilisateur de notre société et de maintenir l’équilibre social. C’est pourquoi du haut de cette tribune, le dialogue inclusif inter-guinéen est facilité par trois dames d’expériences exceptionnelles que je félicite au passage. Votre soutien inconditionnel, votre engagement, votre énergie, votre mobilisation autour des idéaux de concorde sociale sont plus que jamais nécessaires. Aujourd’hui plus qu’hier notre pays a besoin de votre apport pour apaiser le climat social et politique. Parlez à vos maris sur la nécessité d’éviter les escalades et de s’inscrire dans la logique du rassemblement et du dialogue. Privilégions le dialogue pour renforcer notre cohésion et la solidarité indispensable au développement. »