Les leaders du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), mouvement citoyen dissout par les autorités de la transition, attendent toujours la tenue de leur procès.
Les sieurs Oumar Sylla alias Foniké Menguè, Ibrahima Diallo et Cie, ne sont pas situés sur leur sort, alors que leur dossier fait des vas et viens entre la Cour suprême et le Tribunal de première instance de Dixinn. Une situation qui pousse plusieurs observateurs avertis, à coller une étiquette de détenus politiques à ces activistes de la société civile guinéenne, prodémocraties.
Mais le ministre de la justice et des droits de l’homme, soutient mordicus qu’il n’y a nullement de détenus politiques en Guinée.
‘’Pour le dossier de M. Foniké Menguè, j’ai entendu les gens dire et ça revient souvent comme les mêmes leçons, les mêmes cloches partout où vous passez. C’est de dire que les gens sont en prison, on a des détenus politiques en Guinée. Je rectifie qu’il n’y a pas de détenus politiques en Guinée. Quiconque parle de détenus politiques, c’est celui qui est poursuivi pour raisons politiques. Or, aujourd’hui personne n’est poursuivie pour des raisons politiques en Guinée. Les campagnes électorales n’ont même pas commencé. Il y a des gens qui ont géré ce pays à un moment donné, qui sont en train de justifier leur gestion’’, a déclaré Alphonse Charles Wright chez nos confrères de Djoma média, dans l’émission ‘’On refait le monde’’.
Mohamed Conté pour yodalan.com
