La Facilité africaine de soutien juridique (ALSF) a nommé Akere Muna, éminent avocat et consultant juridique international, Ambassadeur de bonne volonté, marquant ainsi un nouveau chapitre dans son engagement à renforcer les capacités juridiques durables sur le continent africain.
M. Muna a été nommé par le Conseil d’administration de l’ALSF pour un mandat de trois ans, une première dans l’histoire de cette jeune institution.
Avocat renommé et engagé dans la lutte contre la corruption, Akere Muna aidera l’ALSF à mobiliser des ressources pour rendre ses services accessibles à ses pays membres. Son vaste réseau et son expertise devraient inspirer d’autres personnalités du continent à s’engager aux côtés de l’ALSF dans ses ambitions panafricaines.
L’ALSF a été créée en 2008 par la Banque africaine de développement pour aider les pays africains à négocier des transactions complexes en matière de dette, de ressources naturelles et d’investissement. L’organisation joue un rôle crucial dans le nivellement des règles du jeu juridiques pour les pays africains et les parties contractantes. Elle est particulièrement bien placée pour restaurer l’équité dans l’exploitation des ressources naturelles du continent et pour aider les pays africains à gérer efficacement leur dette souveraine.
La réputation de M. Muna en tant qu’avocat militant s’est construite sur des décennies d’expérience avec de nombreuses institutions et causes africaines majeures. Il était notamment président de l’Union panafricaine des avocats (UPA), bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun et président du Conseil économique, social et culturel de l’Union africaine. Il est le fondateur de Transparency International Cameroun et a été vice-président du Conseil d’administration mondial de Transparency International.
Avec M. Muna à nos côtés, nous renforçons notre position en termes de capacité à générer de la bonne volonté et du soutien en faveur de la facilité
La vaste expérience de M. Muna comprend également la fonction d’ancien membre du Groupe consultatif pour l’Afrique subsaharienne du Fonds monétaire international (FMI) et celle de tout premier commissaire de la Commission des sanctions de la Banque africaine de développement. En tant que consultant juridique international, il a conseillé de nombreux pays africains en matière de gouvernance et de lutte contre la corruption, notamment les gouvernements du Togo et de la République démocratique du Congo.
« Avec M. Muna à nos côtés, nous renforçons notre position en termes de capacité à générer de la bonne volonté et du soutien en faveur de la facilité dans ses efforts pour accomplir son mandat si particulier. Sa vision, son réseau et sa riche expérience renforceront non seulement la gestion de l’ALSF, mais profiteront également à nos bénéficiaires et à nos partenaires grâce à l’institutionnalisation d’un dialogue constructif », a souligné le président de l’ALSF, Stéphane Mousset.
« Je mesure l’ampleur de la tâche qui m’attend et je suis prêt à m’y atteler avec tout l’engagement et la rigueur nécessaires. Notre unité et notre solidarité nous permettront de réussir à faire la différence de manière significative dans la protection des intérêts juridiques de l’Afrique », a déclaré Akere Muna.
À ce jour, l’ALSF a approuvé plus de 120 millions de dollars de financement pour plus de 300 projets dans 50 pays africains. Ces initiatives couvrent des domaines critiques tels que les litiges entre créanciers, la restructuration de la dette et la négociation de contrats complexes, et ont permis de réaliser des économies et de générer des recettes publiques estimées à environ 15 milliards de dollars. Les interventions de l’ALSF ont également facilité des investissements privés d’environ 20 milliards de dollars américains, tout en offrant une formation pertinente à plus de 12 500 professionnels du droit et fonctionnaires africains.
Dans le cadre de son ambitieuse Stratégie à moyen terme 2023-2027, l’ALSF étend ses activités pour approfondir l’impact de ses interventions. En 2023, l’ALSF a approuvé 45 nouveaux projets de services consultatifs et de renforcement des capacités, pour un montant total d’environ 16 millions de dollars.
Après un mandat initial de quatorze ans, le Conseil d’administration de l’ALSF a prolongé le mandat de l’organisation pour 14 années supplémentaires jusqu’en 2036, reflétant l’engagement de l’institution à intensifier et à élargir son impact sur le continent.
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