Guinée : Création de l’UPP, une plateforme qui prône l’unité au sein de la classe politique
– Le président du parti Alliance pour le Renouveau National (ARENA), Dr Sékou Koureissy Condé, membre fondateur de la plateforme politique l’Union des Partis Politiques (UPP), composée de neuf (09) partis et de cinq (05) coalitions politiques, a accordé une interview vendredi, 04 février 2022, à notre reporter.
Objectif, parler des raisons de la mise en place de cette 4ème plateforme politique en République de Guinée.
Dr Sékou Koureissy Condé, a rappelé que par incompréhension au sein de la plateforme le Collectif des Partis Politiques (CPP) à cause du poste de porte-parole, le Front des Partis Politiques (FPP) a été mis en place par un groupe de coalitions politiques démissionnées dans le CPP. La coalition DAD assurant la médiation, composée des partis n’ayant pas voté pour le poste de porte-parolat du CPP, refusant d’être membre d’un camp contesté par d’autre camp, a créé la plateforme ‘’UPP’’, afin de sauver l’essentiel.
Selon lui, l’UPP est une plateforme qui prône le développement des initiatives, des propositions d’expériences, la promotion du dialogue et des idées, la consolidation de la paix, la cohésion et l’unité au sein de la classe politique pour une transition apaisée et réussie en République de Guinée.
Elle n’a pas vocation de développer des notions politiques ou attendre à ce que le CNRD lui dise ou qu’elle doit faire. Elle veut que les initiatives des partis politiques basées sur les expériences représentent une densité, pour permettre d’identifier des questions clés et de partager les expériences sereinement avec les autres.
Il a souligné que la création d’une plateforme ou d’un parti politique, est une question de volonté politique et de manifestation de la liberté d’opinion que toutes les lois acceptent. La création des plateformes politiques en Guinée ces derniers temps, est un processus qui va dans le sens de la diminution du nombre de partis, de la consolidation de la démocratie et du rapprochement des sensibilités et des opinions politiques.
« Nous étions à cent quatre-vingt-trois (183) partis politiques enregistrés en Guinée, près de deux cent (200) partis non enregistrés. Progressivement, à partir de la charte de la transition et de l’affectation de quinze (15) places seulement à la classe politique pour le Conseil National de la Transition (CNT), il y a eu une volonté de regroupement au sein des partis politiques. Nous nous sommes retrouvés à près de vingt-cinq (25) coalitions.
Nous sommes en train de progresser vers quatre (04) plateformes politiques. Ce qui est à mon avis un signe de progrès vers la diminution du nombre exorbitant de partis politiques dans le pays qui d’ailleurs menaçaient la société. Ceci mérite d’être reconnu, applaudit et accompagné. Donc qu’il y ait quatre (04) plateformes, cela vaut mieux que trois cent (300) partis politiques », s’est-il réjoui.
