Le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya a lancé la 7ème édition du symposium mines Guinée, mardi, 15 novembre 2022 sur le thème ‘’optimiser l’industrie minière pour canaliser le développement socio-économique’’.
Considéré comme le plus grand évènement minier d’Afrique de l’Ouest, cette 7ème édition connaît plus de 900 participants nationaux et internationaux pour une exposition dans plus d’une centaine de stands.
« Le symposium Mines Guinée est une plateforme de concertation ouverte aux professionnels du secteur minier national et international avec pour objectif d’échanger sur les problématiques du secteur. En effet, l’industrie minière est l’une des principales composantes de l’économie guinéenne dont tout développement durable du secteur impactera positivement sur le reste de l’économie. C’est pourquoi, les 11 sessions de ce symposium essayeront d’analyser les voies et moyens pour optimiser cette industrie sous l’angle de la vision du CNRD, pour porter l’économie guinéenne vers des niveaux de développement », a expliqué Kagbè Touré, président de la commission d’organisation de cette 7ème édition.
De son côté, le ministre des mines et de la géologie a rassuré les investisseurs et les a invités à chercher à comprendre, en compagnie de l’État, les difficultés des communautés.
« Le symposium Mines Guinée revêt d’une importance capitale, car il s’agit de mettre en lumière, non seulement, le gigantesque potentiel minier et géologique de notre cher pays la Guinée, mais aussi les réformes engagées depuis la prise du pouvoir par le Comité National de Rassemblement pour le Développement (CNRD). Il est d’une notoriété que le symposium Mines Guinée est le plus grand évènement minier de la sous-région Ouest-africaine et le 2ème en Afrique car, il rassemble plus de 3000 investisseurs miniers venus de partout dans le monde. C’est un espace d’échange d’expérience par l’animation des panels de haut niveau, de rencontre B to B, la prospection de nouvelles opportunités d’investissement et de nouveaux projets. Nous connaissons les risques liés à l’investissement d’un projet minier et les décisions difficiles qui viennent avec ; nous comprenons vos difficultés, vos défis mais également vos gains. Nous sommes nous-mêmes spécialistes de l’industrie minière. Au même moment, nous devons, collectivement, chercher à comprendre les difficultés des communautés hôtes, détentrices elles- mêmes des terres desquelles sortent les substances minérales sujettes à l’exploitation. Assises sur des richesses inestimables, ces communautés restent tout de même, parmi les plus pauvres de l’Afrique », a dit le ministre des mines et de la géologie, Moussa Magassouba avant d’ajouter plus loi, les assurances sécuritaires qu’offre le pays.
Pour sa part, le président de la chambre des mines, Ismaël Diakité, au nom des investisseurs de l’organisation qu’il dirige, a demandé aux investisseurs étrangers, d’être rassurés que« les fortes résiliences de l’économie guinéenne face à la Covid-19, les actes posés par les nouvelles autorités aux premières heures de leur prise de pouvoir jusqu’à ce jour »,constituent les motifs suffisants pour rejoindre ce pays, dans un cadre d’hospitalité.
« Durant les quatre jours prochains jours de vos rencontres et aussi des débats, ayez à l’esprit que nous sommes disposés à vous supporter et à vous accompagner. Nous serons à l’écoute de vos demandes, posez des questions, vous trouverez des réponses sereines », a-t-il lancé.
Faut-il le rappeler, en 2021, la Guinée a exporté approximativement 88 millions de tonnes métriques de bauxites gibbstiques. Cette année, elle compte exporter environs 90 millions de tonnes.
A un prix moins normal de $35/t, ceci rapporterait au moyen 3 milliards de dollars, pour une part de l’État de 15% consacré dans le code minier. La Guinée devrait donc encaisser 1,5 milliards sans compter les impôts. Mais en réalité, la Guinée n’encaissera pas plus de 650 millions de dollars.
Ibrahima Limbita Camara pour yodalan.com