Guinée: Le DG de la SEG déclare que la République de Guinée n’est plus le château d’eau de l’Afrique l’Ouest!

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Le directeur général de la société des eaux de Guinée  (SEG), Aboubacar Camara a présidé ce lundi,  24 avril, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de mise en place d’un cadre de dialogue social et d’amélioration de la relation entre les clients et la  société des eaux de Guinée  (SEG).

” L’objectif de cet atelier, est de promouvoir un dialogue social entre les usagers de l’eau et nous qui sommes les producteurs. La gestion de l’eau étant transversale, il faut qu’elle soit gérée de manière concertée. Donc on a regroupé un certain nombre de départements et en suite ça sera autour des collectivités, les religieux,  toutes les parties prenantes pour qu’on puisse dialoguer et  pour qu’ensemble qu’on puisse comprendre où ça coince et comment débloquer, donc l’atelier d’aujourd’hui, c’est pratiquement comment trouver des solutions”,  a  fait comprendre le directeur général  de la SEG.


Dans le même ordre d’idées, parlant des pistes de solutions, la voix autorisée de la société des eaux de Guinée, ajoutera en disant : ” Nous avons déjà des pistes de solutions, mais est-ce que ces solutions sont partagées avec ceux mêmes qui sont bénéficiaires ? On ne le sait pas. On ouvre cet atelier pour échanger avec tout le monde afin qu’on trouve des solutions dans le cadre de la gestion de l’eau potable en République de Guinée.” a  indiqué  le directeur général de la SEG,  Aboubacar Camara.

Poursuivant sa communication et  s’exprimant sur l’apport des partenaires à travers ce projet, il soulignera ceci : ” il y a beaucoup plus de partenaires, surtout quand je prends les médias, vous êtes beaucoup plus proches des communautés surtout les médias en langue. C’est vous qui donnez les informations sur le terrain. Mais aujourd’hui, il y a des informations que vous ne saviez pas. Quand je prends les difficultés d’ordre technique et structurel auxquelles est  confrontée  la  SEG, il y a beaucoup d’éléments qui échappent aux hommes de médias. Mais comme vous êtes là aujourd’hui, c’est important,  vous ne saviez pas qu’à date la SEG paie le carburant à 14. 200FG. Vous ne saviez pas qu’à date nous dépensons 16 à 20 milliards GNF  et quand tout le monde paie l’eau nous n’avons que 4 milliards et  chaque deux mois le déficit est là donc  il faut revoir la tarification. Vous ne saviez pas aussi que nous avons près de 40 milles forages à Conakry qui constitue un problème. Vous ne saviez même pas aussi que l’ensemble de ces forages constituent  une force impression de sécurité en ce qui concerne  la qualité de l’eau. Mais avec le quatrième projet eau qui est en cours, je pense que ces questions de forages vont être éliminées de façon progressive. Donc il y a beaucoup d’informations à notre niveau quand on les partage avec vous, ça permet aux gens de comprendre ce que le gouvernement est en train de mettre en place.”

Pour terminer son speech devant les médias invités à cet atelier de dialogue social et amélioration de la relation client société des eaux de Guinée, le directeur général de la SEG Aboubacar Camara dira haut et fort que scientifiquement la République de Guinée n’est plus le château d’eau de l’Afrique l’Ouest. Selon lui : ” château d’eau de l’Afrique l’Ouest,  c’est dans les livres de géographie. Le changement climatique, la désertification et  l’agissement de l’homme   sur la nature et la nature,  tout ce qu’on fait nous le payons cash. Ceux qui font des remblais au niveau des bordures de mer,  La mer  ce qui n’appartient pas, elle ne le prend pas, mais ce qui l’appartient quel que soit la durée elle va récupérer. C’est même chose que l’eau, il faut qu’on investisse, on n’a pas d’autres choix. Être le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest et ne  pas avoir l’eau à la maison où est la logique dans ça. Tant mieux,  vaut  mieux garder  cette thèse dans les livres de géographie, on le dit entre nous, mais sur le plan international, on se tait”, a  laissé entendre le DG.

À noter que le quatrième (4) projet eau va donner de l’eau potable au grand Conakry. Et aujourd’hui pour donner de l’eau à tout Conakry,  ça demande près de 1.600.000.000 de dollars.

Ibrahima Camara pour yodalan.com 

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