Alors que les morts ne se comptent plus en Guinée depuis le référendum et la présidentielle controversée de 2020, alors que les prisonniers politiques qui croupissent dans les geôles guinéens se compte par des centaines, alors que les prisonniers politiques malades dont certains du coronavirus ne se compte plus, excusez du peu, la liste des problèmes est longue, le Président Alpha Condé prend toujours la Guinée comme une propriété privée et les guinéens comme des bêtes sauvages , qu’il insulte et traite comme il veut et sans aucune autre forme de procès.
Pendant ce temps, avec la crise politique née au Sénégal voisin suite à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, le Président Macky Sall a immédiatement pris la parole pour s’adresser à ses compatriotes. Il a prôné la paix et le vivre ensemble. Allant jusqu’à faire son propre mea-culpa par rapport à la gestion de son pays et les difficultés du moment.
Et comme cela ne suffisait pas, suite aux morts enregistrés dans le pays, 5 ou 8, c’est selon les sources , il a décrété ce jeudi 11 mars « Journée de deuil national » à la mémoire des personnes qui ont trouvé la mort lors des manifestations politiques.
Alors qu’en Guinée, les morts, qu’elles soient par balles réelles lors des manifestations politiques ou par maladie en prison, n’ont jamais été la préoccupation du Président Alpha Condé. Au contraire, ses communicants dans les radios privées acquises à sa cause, se moquent même des morts qu’ils qualifient de tout.
En tout état de cause,comme disait Hubert MAGA je cite « il n’existe que des intouchables de l’instant, des timoniers du temps, des maîtres du moment. Le temps est le maître de tous les maîtres. Il faut rire de tout. Mais devant les grandes décisions de la vie, réfléchissez à hier et pensez à demain parce que la nature dans sa comptabilité est incorruptible et aucune facture ne restera impayée. La nature est juste ».
Comme pour dire qu’entre Alpha Condé et Macky Sall, il y a une distance océanique, pour le dire en un mot comme en mille, c’est entre la terre et le ciel.
Mohamed SOUMAH